• Bon, on le sait, le québécois c'est particulier et pas tout à fait comme le français, à commencer par la prononciation typée anglophone je trouve (notamment le "an/en"  prononcé "in"). 

    On a beau savoir, on est quand même parfois un peu déroutés. Voici, dans le désordre, quelques unes des expressions ou façons de dire qui nous ont surpris au premier abord :

    • Beaucoup de choses sont traduites tout simplement de l'anglais, à commencer par le panneau stop transformé en arrêt et les week-ends généralement nommés les fins de semaine.
    • Pour dire "de rien", c'est bienvenue (oui c'est la traduction de l'anglais you're welcome) ("avec plaisir" devient c'est mon plaisir) 
    • Ils disent rarement au revoir, c'est plutôt bon jour (ou bonne journée et dérivés). 
    • La pastèque se dit melon d'eau (traduction de watermelon). 
    • Les mots anglais non traduits se prononcent en anglais (pas en anglais comme chez nous tous massacrés !) 
    • Le / (slash) se dit barre oblique (oui ça m'a fait rire la même fois !) 
    • On dit à maison (at home).
    • Un kangourou se dit un joey :)

     

    D'autres mots sont simplement différents. Les foufounes, ce sont les fesses. 

    • Je vous déconseille de parler de vos gosses en société. 
    • Une chocolatine se dit ici...  chocolatine ! Yeah un mot du sud ! 
    • Il n'y a pas de premier étage ici, on passe directement du RDC au 2e étage (ce qui semble logique dans la fond car le RDC c'est bien un étage, donc le 1er étage c'est bien le second. Vous me suivez ?)
    • Un caribou c'est exactement pareil qu'un renne c'est juste le nom qui change. Et un orignal, ce n'est rien de moins qu'un élan.
    • On chauffe une voiture ici.
    • On se débarbouille avec une barbouillette (et non un gant de toilette). C'est une mini-serviette.
    • On dîne à midi et on soupe le soir.

    votre commentaire
  • Ici, la conduite est un poil différente. Déjà, il est rare de trouver une voiture à boite manuelle. Ici, c'est plutôt boite automatique.

    Mais ce n'est pas ce qui étonne.

    Quelques différences notables :

    • il est permis de tourner à droite au feu rouge (même quand le feu est rouge) sauf dans  Montréal et quand un panneau l'interdit. En fait, c'est un peu l'équivalent de nos flèches clignotantes orange, sauf qu'ici, c'est à tous les feux et il faut vraiment vérifier que ce n'est pas dangereux (en France, en général, là où il y a une flèche clignotante, il y a peu de chance qu'une voiture venant d'une autre voie nous rentre dedans car on tourne à un moment où personne d'autre ne peut arriver, en principe).
    • C'est surtout le point qui nous a le plus étonné (et joué des tours !), les sorties/rues à droite ou à gauche/nouvelles destinations sont signalées extrêmement très très tard ! On a d'abord un panneau avertissant qu'on croisera une autre route. Puis à peu près un mètre avant la jonction en question, il y a un micro panneau qui annonce de quoi il s'agit. Donc soit on pile, soit il faut faire demi-tour plus loin (ce qu'on a fait à plusieurs reprises !). Et puis, si c'est la personne devant nous qui tourne, c'est tout aussi surprenant car, même si elle a sans doute plus l'habitude que nous, elle pile aussi assez tard et met son clignotant tout aussi tard, clignotant qui n'est autre que le feu de stop qui se met à clignoter. Autant vous dire qu'il faut être bien attentif !

     

    On note quelques différences appréciables :

    • les autoroutes sont gratuites (mais limitées à 90 ou 100 selon le type).
    • l'essence est bien moins chère (autour de 1.41 dollars soit 0,98 euros le litre !)

    votre commentaire