• Bonjour et bienvenus sur ce blog.

    Comme son nom l'indique, nous sommes deux Français qui venons de nous installer à Montréal ayant obtenu tous les deux notre PVT (programme vacances-travail) pour une durée d'un an.

    Beaucoup sont partis avant nous mais on ne nous a pas prévenu des difficultés qui peuvent survenir ! Nous partagerons tout cela avec vous !

    Bonne lecture !


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  • Ça y est, c'est le grand jour. Après avoir tant bien que mal préparé nos valises, trié ce qu'on laissait sur place, pesé les valises... il est temps de dire au revoir !

    Et c'est parti pour 8h de vol !

    ...

    Ah, nous devons attendre un peu finalement car quelqu'un doit descendre de l'avion et il faut retrouver sa valise.

    ...

    Ça y est, c'est parti !

    Deux films, quelques émissions et plusieurs repas plus tard, nous atterrissons.

    A la douane, aucun souci. De même au bureau immigration. Ouf. Sinon c'était retour à la case départ, renvoi en France sans demander notre reste et à nos frais.

    C'est allé assez vite. On a montré notre lettre d'introduction, notre assurance, notre attestation de fonds et hop ! Notre petit visa/permis de travail est agrafé à notre passeport. Amérique, nous voilà !

    Cahin-caha, on va chercher nos valises et en route vers le monde.

    Ah non. Apparemment, avoir un énorme sac à dos sur le dos et deux valises chacun, c'est un petit peu suspect. On a dû suivre un gentil policier pour passer nos valises aux rayons. On a un peu stressé car on a un certain stock de médicaments dedans...

    Le gentil policier nous informe que nous avons de la chance et aucun besoin de subi une fouille.

    Et c'est reparti !

    Nous avons pensé à réserver un hôtel avant notre départ pour une semaine, le temps de trouver un appartement. Il est bien placé (proche de la station de métro Berri-UQAM) et nous décidons de prendre la navette aéroport, pour 10 dollars chacun. Check-in, plus qu'à monter au 3e étage par le petit escalier avec nos quatre valises.

    Il est 18h heure locale, soit minuit heure française. Au dodo tout le monde ! La journée a été longue et riche en émotions. Demain, nous attaquons les visites d'appartements.


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  • Après une nuit fraiche (oui, en été, j'ai froid ici ! Tout est très climatisé, dont la chambre d'hôtel, sans possibilité de réglage) nous voici en quête d'un appartement. Nous avons plusieurs rendez-vous.

    Nous avons vu des appartements plus ou moins bien placés, meublés ou non, et plus ou moins... vétustes.

    Finalement, nous en trouvons un bien meublé, très proche du métro et disponible de suite. Nous signons les papiers de cession de bail rapidement.

    Ah oui, parce qu'ici, les baux vont du 1er juillet au 30 juin. Aussi, si on décide de ne pas déménager le 1er juillet, il faut reconduire le bail pour une année. Si on part avant la fin de ce bail, il faut trouver soi-même un nouveau bailleur.

    Donc on signe la cession de bail, il faut attendre que le propriétaire l'accepte. On ne se fait pas trop de souci car on a des références (on est des bons locataires ).

    A suivre...


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  • En attendant la réponse pour l'appartement, nous nous occupons des diverses choses de la vie quotidienne.

    Tout d'abord, nous avons besoin d'un forfait téléphonique. C'est assez cher ici. Et à peu près tout est payant en surplus (messagerie vocale, réception d'appels pour certains forfaits, affichage du correspondant...).

    Ensuite, il nous faut notre NAS (numéro d'assuré social). C'est assez facile à obtenir. On doit juste se rendre au Centre Service Canada, présenter notre passeport et attendre qu'on nous reçoive. Ce NAS est nécessaire pour travailler au Canada ou pour recevoir des prestations et des services liés aux programmes gouvernementaux.

    Enfin, il nous faut ouvrir un compte en banque, pour pouvoir payer le téléphone et le loyer de notre futur appartement. On choisit la banque Desjardins (comme beaucoup de Français apparemment). On n'a pas de RDV mais on nous accueille de suite. L'ouverture de compte prend une heure, c'est parti. Quelques dernières vérifications : validité de notre passeport, de notre visa, adresse.. Adresse ? Ah, nous n'en avons pas. Nous ne pouvons donc pas ouvrir de compte.

    En conclusion, pour ouvrir un compte, il faut un logement. Mais pour payer le logement, il faut un compte.


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  • Aujourd'hui, nous sommes allés pour la deuxième fois au biodôme de Montréal (station Viau de la ligne verte).

    C'est une sorte de zoo partagé en 4 grandes zones.Le biodôme

     

    • On commence par la forêt tropicale humide (il y fait chaud et humide). On y trouve un tas d'oiseaux exotiques, des ptits singes rigolos, parfois, en cherchant bien, une grenouille ou deux, ainsi que deux ou trois autres petites bêtes. 

    Le biodôme

    Tamarin pinché

    Capybara

    Le biodôme

    Le biodôme

    Ibis rouge

    Dendrobate noir et jaune (c'est une grenouille, sauras-tu la trouver ?)

    Le biodôme

    • On enchaine avec l'érablière des Laurentides. Pas d'élan en vue, mais une loutre toute rigolote, des castors (ah, ça c'est le Canada !), un lynx et des tas d'oiseaux. Et des érables aussi (pour parler un peu de la flore !). 

    Le biodôme

    Ne pas déranger SVP

     

    Miaou

    Le biodôme Le biodôme

     

    Le biodôme Le biodôme

    Aaaah !

     

    • Ensuite, nous entrons dans la partie réservée au Golfe du Saint-Laurent. On rencontre des poissons petits et gros et d'autres oiseaux.
    • Enfin, nous traversons les régions subpolaires (bon, là on n'a pas droit à la température réelle, seulement les canards et les pingouins/manchots de l'autre côté de la vitre).

    De plus, le thème du biodôme change et, cette année, la lenteur était à l'honneur avec des paresseux qui paressaient.

    Le biodôme (comment ça elle est nulle ma photo ? J'ai prévenu qu'il était paresseux !)


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  • Aujourd'hui, nous sommes allés à la plage. Oui oui !

    Pour cela, on a pris le métro jusqu'au parc Jean Drapeau puis un autobus pour aller à la plage. A l'arrivé, nous faisons la queue pour payer l'entrée (9$ par personne quand même) puis nous cherchons un petit coin dans l'herbe (eh oui) au bord du lac (ben oui !).

    Contrairement à ce qu'on nous avait dit, l'eau n'est pas si visqueuse que ça et comme nous y sommes allés en semaine, il n'y avait pas trop de monde donc c'était agréable.

    La plage


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  • Hello à tous !

    On est presque installés, et il est temps de partager un peu ce qui fait que vivre à Monrtéal ça change notre quotidien de Français !

     

    1) La bouffe

    La période de découvert étant terminée, nous avons commencé à parcourir les supermarchés pour nous nourrir. Et bien on peut très rapidement voir que les produits quotidiens mangés en France sont TRÈS chers ici (fromage, vin, pâtes fraîches... sel...)

     

    2) Les gens

    A Montréal, on constate de suite le multiculturalisme. Les gens sont très différents et n'hésitent vraiment pas à s'afficher tels qu'ils le souhaitent. Il n'est vraiment pas rare de croiser dans la rue des gens vêtus de manière très originale (voire décalée pour un regard européen). Aussi, vous l'avez sûrement entendu, mais c'est une réalité : il n'y a pas de jugement de l'autre. Et de ce fait, la vie ensemble est plus simple. Gros(se), maigre, petit(e), grand(e) tout le monde est sur un même pied d'égalité et il ne viendrait à l'esprit de personne de préjuger des gens selon leur apparence, comme on a beaucoup tendance à le faire en Europe.

    Par contre, ça ne fait pas de tous les citoyens des gens gentils. Il reste bien une part à chacun qui n'est pas changeable c'est le caractère ! et il semble qu'ici, les colères ou les insultes soient bien moins tolérées qu'outre atlantique.

     

    3) La gestion de l'argent

    Bon on se dit qu'avec un euro fort on va avoir plus de pouvoir d'achat en Amérique du nord; c'est vrai et c'est incomplet en même temps. Les loyers sont globalement moins chers (en comparaison avec une ville en France de même taille, et je ne parle même pas de Paris). Mais le système est fait pour qu'il n'y ait quasiment aucun prix affiché TTC. Et il est compliqué pour des nouveaux arrivants de bien assimiler cette notion, et à quoi elle s'applique.


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  • Bonjour à tous.

    On a finalement réussi à ouvrir un compte en banque en donnant l'adresse de l'appartement qu'on souhaitait louer (on y reviendra).

    Comme la plupart des Français, on a choisi la banque Desjardins (apparemment c'est mieux car en tant que nouveaux arrivants, les opérations sont gratuites pendant un an).

    Je vous le rappelle, pour ouvrir un compte, il faut une adresse. Si vous n'en avez pas encore, vous pouvez donner l'adresse d'amis. Encore faut-il en avoir sur place.

    En ouvrant notre compte (ce qui a pris un peu moins d'une heure), on nous donne une carte de débit (permet de payer partout sauf en ligne. Si vous voulez payer en ligne, il faut une carte de crédit et c'est payant). On a pu choisir notre code confidentiel (à 5 chiffres ici) mais du coup, notre nom n'est pas dessus (du fait qu'on ait eu la carte de suite, pas qu'elle soit de débit).

    On a aussi droit à 4 chèques, youh ! Après, il faut les commander (et c'est payant).

    Le lendemain, on nous a téléphoné pour prendre l'assurance de l'appartement (c'est comme ça, on ne la prend pas de suite, il faut attendre d'être appelé !).

    On a aussi droit à un spécimen de chèque, qui correspond en fait à un RIB, et qu'on doit donner à notre employeur ou au propriétaire (pensez à en faire des photocopies !).

    Pour en revenir aux chèques, voici un exemple pour savoir comment le remplir :

     

     

     

    chèque rempli

    Allez, maintenant qu'on peut payer l'appartement et faire nos courses, si on partait en vacances ?

     


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  • En route vers la Gaspésie !

    Aujourd'hui, départ de Montréal en bus (Orléans Express, service Wi-Fi gratuit à bord) jusqu'à Rivière-du-loup (5h de route environ) où nous attend une voiture de location. On a choisi Discount Québec (le moins cher). Par contre, c'est à une heure de marche de l'arrêt de bus. On a appelé le loueur en arrivant, il nous a gentiment proposé de venir nous chercher. Chouette !

    Après avoir apprivoisé l'automatique (et hybride avec ça !) qu'on nous a confié, petit tour dans Rivière-du-loup, de la maison de Fraser (le fondateur de la ville qui s'appelait d'ailleurs Fraserville) à la rivière, en passant pas le parc de la chute (mais sans chute car il y avait des travaux) où on a fait un peu de marche pour se mettre en jambes avant les randonnées qui nous attendent les prochains jours et le village du Père-Noël.

    En route vers la Gaspésie ! 

    maison Fraser

    En route vers la Gaspésie ! 

    Parc de la Chute

    En route vers la Gaspésie !En route vers la Gaspésie !

     

     

    Maison du Père-Noël

     


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  • Parc du BicAujourd'hui, nous prenons la route pour Bic.

    Passage par Cacouna (soi-disant le plus beau village mais on n'a pas été époustouflé ! Il es ttout à fait similaire à bon nombre d'autres villages) puis arrêt aux Trois-pistoles. C'est un village où les Basques (oui, les Basques comme dans "je vais au pays basque", les mêmes !) venaient dégraisser les baleines qu'ils chassaient dans le bassin du Saint-Laurent. Il y a un musée très intéressant à ce propos présentant la vie des chasseurs de baleines au XVIe siècle et la chasse. En été, il y a même tout un tas d'activités basques et tout est décoré en rouge, vert et blanc.

    L'église est également un endroit où s'arrêter (et "les radiateurs sont très beaux" dixit un commentaire du livre d'or !).

    Parc du Bic Parc du Bic Parc du Bic

    Le musée de l'aventure basque en Amérique

    Parc du Bic Parc du Bic Parc du Bic

    L'église des Trois-Pistoles et ses radiateurs

     

    Après ce petit arrêt, nous sommes allés au parc du Bic. On peut faire diverses randonnées, plus ou moins longues, de la plage à la forêt, dans des sentiers plus ou moins abruptes ! Au final, et sans s'en rendre compte, on a bien marché 8 km ! Au retour, on a même croisé une biche et ses faons qui étaient au milieu du chemin.

    Parc du Bic Parc du Bic

    Une petite halte au départ pour faire coucou à un phoque.

    Parc du Bic Parc du Bic Parc du Bic 

    Plusieurs points de vue.

    Parc du Bic

    Notre circuit, en rouge (pour ceux qui nous connaissent, oui oui, on a bien fait ça ! Oui oui, on est étonnés nous aussi !)

     Parc du Bic Parc du Bic

    Et les animaux croisés 

    Le soir, nous avons dormi dans un gite qui s'appelle "C'est la faute des biquettes", petite ferme sympathique aux nombreux animaux (chèvres, poules, chevaux et chiens, mais aussi un lama et une autruche au sale caractère). Et on a enfin droit à l'accueil réputé des Québécois (très différent ici de Montréal) très chaleureux !


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